Pannes des moteurs Puretech des véhicules de marque Citroën, Peugeot ou encore Opel, des cas pas isolés : de nombreuses plaintes ont été déposées contre le groupe Stellantis. Qu’en est-il en Suisse ?

En Suisse, des incidents similaires sont rapportés, soulignant le danger de ces dysfonctionnements. Catherine Spertini, propriétaire d’une Citroën C3, a vécu une panne sévère nécessitant le remplacement de son moteur après seulement 40’000 kilomètres. Ce problème n’est pas isolé ; un groupe Facebook regroupe plus de 23’000 personnes affectées, révélant l’ampleur de la situation.

Des milliers d’automobilistes européens dénoncent des défaillances graves liées au moteur PureTech, affectant les marques Peugeot, Citroën, Opel, et DS. En Suisse, des incidents similaires sont rapportés, soulignant le danger potentiel de ces dysfonctionnements. Catherine Spertini, propriétaire d’une Citroën C3, a vécu une panne sévère nécessitant le remplacement de son moteur après seulement 40’000 kilomètres. Ce problème n’est pas isolé ; un groupe Facebook regroupe plus de 23’000 personnes affectées, révélant l’ampleur de la situation.

Le moteur PureTech, autrefois loué pour son innovation et récompensé plusieurs fois entre 2015 et 2018, souffre d’une fragilité de sa courroie de distribution immergée dans l’huile, risquant de rompre le moteur. La Commission européenne a émis une alerte en 2020, suivie de rappels de véhicules, mais tous les moteurs défectueux n’ont pas été couverts. En France, environ 4300 plaignants ont formé un groupe pour entamer une action collective contre Stellantis, le fabricant, accusé de négligence pour avoir continué de vendre ces véhicules malgré la connaissance des défauts dès 2012.

Stellantis reconnaît certains problèmes, comme la consommation excessive d’huile ou des défauts de pression d’huile dus à la dégradation de la courroie de distribution, et a révisé sa politique de prise en charge des dommages. Cependant, cette mesure est considérée comme insuffisante par les victimes. En Suisse, bien qu’il n’y ait pas de procédure de groupe similaire à celle de la France, l’appel à l’action est clair, encouragé par le succès des actions collectives françaises, montrant qu’il existe des moyens de pression juridiques également disponibles en Suisse.

Me Jacques Roulet s’exprime à ce sujet dans l’émission A BON ENTENDEUR sur la RTS : Voir l’émission